Les lectures de Ludivine

posté le 28-11-2012 à 22:26:25

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posté le 28-11-2012 à 15:20:28

Ce que savait Jennie, Gérard Mordillat

Genre : Roman

 

Quatrième de couverture :

À vingt-trois ans, Jennie n’a qu’un but dans la vie : réunir ses sœurs et son frère dispersés dans des familles d’accueil et un foyer afin de les emmener voir la mer depuis les falaises d’Étretat.

Au cours de cette quête à travers la France, Jennie va rencontrer Quincy, un acteur qui ne veut plus l’être. Lui aussi est animé d’une volonté sans faille : venger le suicide de sa mère.

Unis face au pire et portés par une détermination farouche, ces amants tragiques mettront tout en œuvre pour parvenir à leurs fins.

Un récit incarné par une héroïne bouleversante et sublime, où l’espoir mène tout droit à la folie.

 

Mon avis

Ce que savait Jennie est une histoire triste et sans espoir, dépressifs s’abstenir ! Le lecteur suit 10 ans de la vie de Jennie, le récit commence par la fête d’anniversaire de son beau-père, jour d’un drame et jour où la vie de Jennie va commencer à basculer… Jusqu’au deuxième drame de sa vie. (ATTENTION SPOIL). Devenue orpheline Jennie va tout faire pour rester avec ses frères et ses sœurs, sa maturité trop précoce lui fera d’avantage de mal que de bien car bien consciente du système elle réalise que le bonheur tant voulu restera inaccessible pour elle. Patiente, elle attendra sa majorité pour tenter de réunir sa fratrie et réaliser le rêve de sa défunte mère, aller voire la mère à Etretat. C’est un roman qui se lit facilement et rapidement, il y a de longues ellipses temporelles et l’auteur va à l’essentiel sans fioriture. Le ton employé ou le fait que le roman soit court ne m’a pas permis de ressentir d’empathie pour Jennie, je me suis dit qu’elle les accumulait mais je suis restée froide.

 


 
 
posté le 28-11-2012 à 14:33:58

Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus, Eric-Emmanuel Schmitt

Genre : Roman

 

Quatrième de couverture :

Madame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans divers lieux de l’immense Chine. Fabule-t-elle, au pays de l’enfant unique ? A-t-elle contourné la loi ? Aurait-elle sombré dans une folie douce ? Et si cette progéniture n’était pas imaginaire ? L’incroyable secret de Madame Ming rejoint celui de la
Chine d’hier et d’aujourd’hui, éclairé par la sagesse immémoriale de Confucius.
Dans la veine d’Oscar et la dame rose, de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran ou de L’Enfant de Noé, Les dix enfants que Madame Ming n’a jamais eus est le sixième récit du Cycle de l’Invisible.

 

Mon avis :

Je suis toujours curieuse de découvrir les histoires de monsieur Schmitt, si j’y trouve une certaine originalité je trouve que ce n’est pas toujours égal. Le titre m’a attiré, j’étais curieuse de savoir comment cette Madame Ming avait bien pu avoir 10 enfants en Chine ! C’est une jolie histoire qui m’a fait penser un peu à Big Fish. Un homme en voyage professionnel en Chine va faire la connaissance de Madame Ming qui est « dame pipi », très vite elle impose une douce autorité sur cette homme auquel elle va raconter l’existence de ses 10 enfants. Chaque rencontre est l’occasion de découvrir un nouveau personnage, ce qui est assez jouissif pour le lecteur. D’abord amusé par cette femme et par ce qu’il pense être un fantasme, l’homme va avoir plaisir aux entretiens qu’il aura avec cette femme. Leurs conversations lui feront réfléchir à ce qu’est la paternité.  Le récit fait penser à un doux conte moderne dans lequel notre protagoniste va évoluer grâce à cette rencontre. Le personnage de Madame Ming est attachant, la fin est belle et j’aurai passé un agréable moment aux côtés des personnages tout en me disant que la réflexion avait un goût de trop peu…

 


Commentaires

 

1. Mack  le 09-02-2013 à 12:16:47  (site)

J'ai très envie de le lire mais je viens de finir Milarepa, premier livre du cycle de l'invisible d'EES et je suis très déçue ! Je vais attendre la sortie poche, ça ira mieux...

 
 
 
posté le 16-11-2012 à 15:53:03

Chapardeuse, Rebecca Makkai

Genre : Roman

 

Quatrième de couverture :

 Lucy, célibataire pas encore trentenaire, est bibliothécaire dans une petite ville perdue du Middle West. Ian, dix ans, fils unique de chrétiens fondamentalistes homophobes, est son plus fidèle lecteur. Un beau matin, elle le découvre sur son lieu de travail réfugié parmi les livres. Contre toute attente, elle ne va pas le ramener tout de suite à ses parents. Ensemble, ils vont parcourir plusieurs Etats de cette Amérique post-11-Septembre. Pour ce gamin rêveur, c'est la découverte du vaste monde ; pour elle, l'occasion de s'interroger sur ses origines russes, le déracinement de ses ancêtres et leurs aspirations à plus de liberté. Rebecca Makkai signe ici un premier roman humaniste et original en forme de road-book. Une balade épique et onirique qui décortique les traumatismes d'une nation faite d'immigrants, de fugueurs et de chapardeurs d'identités.

 

Mon avis :

Voilà un premier roman qui m’a très vite tapé dans l’œil et il faut bien le dire qui a été bien vendu par une librairie lors d’une présentation de la rentrée littéraire. J’ai attendu l’occasion de me plonger dedans et ce ne fut pas sans plaisir. Je regrette cependant d’avoir fait suivre dans mes lectures deux romans à l’histoire relativement similaire : L’Embellie et Chapardeuse… Cette bibliothécaire en espace jeunesse a su m’émouvoir et souvent je me suis identifiée à elle (même âge, même amour des livres et l’envie de transmettre). L’auteur nous entraîne dans un road trip dans les Etats-Unis et jusqu’au Canada (non nous ne passerons pas la frontière). Au-delà du fait que l’idée de départ ne manquait pas d’intérêt j’ai trouvé que l’auteur  à un moment donné ne savait plus que faire de ces personnages et l’action a commencé à s’essouffler… Le récit n’est cependant pas dénué d’humour ! Lucy a une imagination débordante et sa culpabilité grandissante (ou pas) l’incite à imaginer des scénarios plus tordu les uns que les autres. Je n’ai pas été particulièrement touché par le personnage de Ian qui reste assez égal tout au long du roman, le personnage de Lucy avec toutes ses interrogations est plus intéressant et évolue plus au cours de voyage. L’écriture reste agréable et j’ai eu terriblement envie de connaître un dénouement que je n’arrivais absolument pas à imaginer tant, selon moi, il ne pouvait être que triste.

 

 


Commentaires

 

1. Mack  le 09-02-2013 à 12:19:18  (site)

Coup de cœur de Laureline lors de la rentrée, comme L'Embellie d'ailleurs (elle les a aussi enchainés, ça m'a paru bizarre ! XD), ce ne serait pas L'Armitière d'Yvetot qui te l'a "conseillé" ? ;-)
Toujours est-il qu'elle n'a pas réussi à me convaincre, peut-être qu'à vous deux, vous arriverez à me faire plier ! ^^

 
 
 
posté le 16-11-2012 à 15:50:09

L'Embellie, Audur Ava Olafsdottir

Genre : Roman

 

Quatrième de couverture :

 
En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu'à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes.

Avec un humour fantasque et une drôlerie décapante, l’Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle. Et l’on se glisse dans l’Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa candida, en une sorte d’exultation complice qui ne nous quitte plus.

 

Mon avis :


Une lecture bien douce que je recommande à toutes les accros au cocooning ! Ce roman m’a fait voyager en Islande ! La narratrice, fraichement divorcé se voit confier le petit garçon de 4 ans de sa meilleure amie. D’enfant elle n’en a pas et n’en a jamais voulu mais puisque son amie lui confie elle va tout faire pour s’acquitter de sa tâche au mieux. Le petit Tumi aux grosses binocles et à l’appareil auditif apprivoise cette femme et une relation complice et tendre s’installe progressivement. L’auteur a ce grain de fantaisie qui donne au roman parfois un petit côté piquant qui n’est pas pour me déplaire, mieux encore son ton juste lui évite les écueils de la cucuïtude ! (oui oui ça existe comme mot ne vous jetez pas sur votre dictionnaire !). Notre narratrice a gagné à une loterie un chalet d’été et souhaite y passer ses vacances de Noël, quitte à être divorcé et « baby-sitter » autant connaître un vrai dépaysement. Nous partons donc sur la route au côté de ces deux drôles de personnages, des situations cocasses vont avoir lieu (j’ai adoré les poissons rouges dans le coffre !). Ce roman anti-déprime plaira également aux cuisinières ! En effet vous trouverez à la fin de l’ouvrage une cinquantaine de page où sont décrites les recettes des plats évoqués au cours du récit ! A savourer au coin du feu avec une boisson chaude et une tenue doudou !

 

 


 
 
 

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